Moi, dehors, couché parmi cette jungle obscure,
Bercé par le vent dans mon lit de paille jaune,
Bordé par des mains de fées veuves et bouffonnes,
Je déshabille le ciel (Absurde censure)
Doucement derrière ces guignons de coton
Se découvre le blanc visage tacheté
De la lune qui étincelle, illuminée.
Elle se joue reine d’un firmament second.
Aux nuages primés par le souffle de Dieu,
Une chauve-souris s’exhale, désolante,
S’accoutume dans son bain d’odeurs attirantes,
Oiseau de la nuit, chasse sur ton air d’adieu !
Toi rêve, le poète distrait par la lune.
D’une idée, tu promets cette mère vieillotte
Elle, qui disparaît là-haut nous semble idiote,
Brille sous l’écume sale, près de Neptune.