Le soleil
Refoulant ses ardeurs le soleil se maquille
Pudeur et faux semblants sourires ventilés
Abstinence, devoir ! les désirs sont voilés
Il décline le soir et l’étoile scintille.
L’aube regard défait, observe l’horizon
Car l’ombre du soleil dans le temps se distille
S’affole le cadran il cherche son gnomon.
Grandit le fier matin bercé par les sirènes
L’astre passe au zénith annihilant ses peines.
Le soleil baigne l’EDEN d’un éclat de rayon.
Raymonde Verney