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ATTENTION : cette page contient de la littérature adulte
réservée aux personnes majeures.

Retrouvailles d'amour
Histoire de Nadia TAZI avec son aimable autorisation.

NOUVEAU et gratuit sur Alorthographe.com : découvrez 1350 mots, 3 niveaux de jeu et 27 catégories.

Retrouvailles d’amour.

Je me baladais sur le bord de la plage pour me détendre car j'aimais beaucoup venir à cet endroit pour me ressourcer. Surtout après une nuit chargée comme celle que je venais de vivre, j'avais besoin de penser à autre chose qu'à cette affaire sur laquelle j'avais été appelée pour enquêter. Celle-ci s'annonçait longue et difficile et sur le plan émotionnel elle était certainement l’une des pires dont j’aurai à m’occuper.
Je n'arrivais pas véritablement à faire le vide, je revoyais sans cesse le corps sans vie de cette jeune femme que l’on avait retrouvée dans une benne à ordures sur le parking d'une station essence de l’autoroute.
Le destin est parfois si étrange, cette femme ressemblait à une de mes ex et sur le coup j’avais reçu comme un choc la peur au ventre, j’avais eu la sensation que le sol se dérobait sous mes pieds.
Mais après je sois montée à l’intérieur de la benne j’avais pu voir qu’il ne s’agissait que d’une ressemblance, cette femme n'était pas en bon état, elle avait été rouée de coups et son visage était tellement tuméfié que j’avais du mal à m’imaginer à ce qu’elle ressemblait avant qu’elle n’ait été jetée dans cette benne. Quelle tristesse de finir ainsi ! Les années passaient mais je ne m’étais toujours pas habituée à la misère de ce monde et parfois même après m'être lavée encore et encore je n’arrivais pas à me débarrasser de cette souillure qui s’imprégnait en moi.

Par chance la vie avait aussi son lot de bonnes surprises. Car c'est à ce moment-là que j’ai revu Shelley. Je devais admettre qu'elle n'avait pas véritablement changé, sauf qu’elle était magnifique et encore plus belle que dans mon souvenir.
Sur le coup lorsque je l’ai reconnue, le temps s'est arrêté de tourner pendant de longues minutes. Je la regardais au loin et me rendais compte qu’elle avait toujours ce pouvoir de fascination qui m’avait attiré chez elle.
Elle avait gardé ce don qui me rendait dingue dès que je la voyais, et après ses deux années de ruptures elle avait autant d'influence sur moi que si nous ne nous étions jamais quittées.
Elle se tenait près de sa moto son casque à la main, elle contemplait la mer. Ces deux longues années ne lui avaient rien fait perdre de sa grâce naturelle, ses cheveux roux jouaient avec le vent, ses lèvres bien dessinées étaient un peu plus sensuelles, ses yeux vert amande étaient plus expressifs, et son petit nez retroussé était toujours aussi agréable à mes yeux.
Ses traits étaient un peu plus marqués moins enfantins, elle était devenue plus femme encore plus excitante qu’à l’époque. Mon cœur se mettait à battre la chamade et j'avais bien du mal à garder le contrôle de moi-même.

Me sentir fragile, je n'aimais pas ça c’était un sentiment pour lequel je n’étais pas habituée ! .
Sur l’instant j'avais surtout besoin de faire des efforts pour me dominer et après une nuit blanche c'était une chose difficile surtout lorsqu’il s’agissait de gérer mes émotions.
Pourtant Shelley était très jolie dans son short en jeans, pour le haut elle portait un joli chemisier prune, ainsi qu'une paire de basket base.
Ma réflexion était que ce n'était pas une tenue appropriée pour faire de la moto, mais je la connaissais très bien et je savais qu’elle détestait qu'on lui dise ce qui n'était pas convenable, même quand il s’agissait de sa sécurité. Shelley était comme ça, mais pour moi c’était toujours une prise de risque maximum et inutile.

 


Elle ne m'avait toujours pas vue et ma curiosité l'emportait de savoir ce qu'elle faisait là en ce début de matinée. Je voulais savoir si elle attendait quelqu'un? Ou si elle se promenait tout simplement.
De la revoir réveillait certains de mes sens qui étaient mis en sommeil depuis une éternité.
Le temps n'avait pas joué en ma faveur car je me rendais compte qu'après ces deux années passées, elle était loin de me laisser indifférente, elle m'attirait autant et même plus que la toute première fois où je l'avais rencontrée sur un accident de la route, qui avait coûté la vie à deux jeunes gens excités par un abus d'alcool et de drogue.
Shelley avait été un témoin principal sur la manière dont s'était déroulé l’accident mais à l'époque cela l’avait profondément choquée et il lui avait fallu plusieurs mois de patience avant que ses cauchemars ne cessent.

Je me souvenais que je n'avais pas résisté longtemps à son charme, elle m'avait irrémédiablement attirée dès le début et par la suite j'avais tout fait pour qu'elle fasse partie de ma vie, qu’elle devienne mon amante, et ma femme.
Je me rendais compte que le temps n'avait pas soigné ma blessure et je sentais mon cœur se serrer dans ma poitrine car tous mes sens étaient en alerte rouge n’ayant plus qu’une seule envie : celle de lui parler, de l'approcher et d’être sûre que je ne rêvais pas sa présence.

Elle attisait le feu en moi, sa tête était tournée vers la mer, mais soudain elle dût prendre conscience qu'elle était observée car elle tourna la tête de mon côté. Me voyant, son regard plongea dans le mien alors que je n’étais plus qu’à quelques mètres d’elle. Je pouvais sentir son corps se figer alors que le mien se tendait à l’extrême.
Sur le coup j’avais cru qu’elle me voyait sans me voir, son attitude restait incertaine, allait-elle enjamber sa moto et partir où rester, m'attendre et me parler?
Finalement elle optait pour la deuxième solution, elle m’avait adressé un bonjour de la main, et attendait que j'arrive à sa hauteur pour me lancer un de ses plus beaux sourires qui avaient le don de me faire fondre comme une glace au soleil.
Elle ne semblait pas remarquer mon trouble, ni mon exaltation de la revoir. Sans hésiter, elle me prit par la main, ce qui me provoqua une brûlure jusqu’au plus profond de mon être.

Elle me demanda comment j'allais et ce que j’étais devenue depuis ces deux dernières années, je lui répondis que j'étais toujours flic et que j'enquêtais toujours sur des affaires difficiles. Tout ce qu’elle n’aimait pas.
Car c’était la cause de notre rupture avec la rengaine bien ficelée de la bonne flic condamnée par avance à devoir finir ses vieux jours avec personne, abandonnée de tous. Donc personne à la maison pour l’attendre lorsque vous rentrez à quatre heures du matin chez vous. Le cliché de ma compagne dormant seule dans notre grand lit de deux mètres, moi trop crevée pour lui faire l'amour ou bien partir comme tout le monde en week-end de temps en temps. Oui le métier de flic faisait rêver certaines nanas mais très souvent lorsqu’elle entrait intimement dans la vie d’un flic la relation était très vite vouée à l’échec.

Je me souviens de ce que Shelley m'avait dit ce jour-là alors que j’étais rentrée une fois de plus vers les deux heures de matin.
« Je t'aime mais je ne veux pas de cette vie. » Tout de suite dès que j’étais entrée dans la chambre, j’avais remarqué que quelque chose n’allait pas. Son visage était tendu, son regard triste était inquiet, c’était à ce moment-là qu’elle avait opté de me demander de choisir entre elle! Ou mon métier de flic.

Cela m’avait profondément blessée qu’elle me demande de faire un choix. Elle m’avait fait très mal. Car elle connaissait les contraintes que pouvait occasionner mon métier et lorsque notre relation avait commencé à être plus sérieuse, je l’avais prévenue à quel genre de vie qu’elle devait s’attendre si elle souhaitait que nous vivions ensemble. Mais à l’époque elle m’avait dit qu’elle était prête à tout accepter à partir du moment où nous étions ensemble.
Pourtant cette fameuse nuit, je savais que tout se terminait entre nous si d’un côté j’accédais à sa demande et sacrifiais ma carrière, et jamais plus je n’aurais pu être en phase avec moi-même. Car j'aimais mon boulot et je ne voulais pas être obligée de choisir. Même si j’aimais Shelley, je ne voulais pas faire une croix sur mon boulot. Et moins d'une journée plus tard elle avait quitté notre foyer et je me retrouvais seule pour la deuxième fois de ma vie.

La suite avait été un gouffre, un vide je n’avais laissé aucune femme m’approcher. Peut-être était-ce tout simplement pour ne pas souffrir une fois de plus car à chaque fois la douleur était plus forte et Shelley m'avait vraiment laissé des traces qui aujourd’hui étaient encore douloureuses. C’était pour cela que j’avais rompu tout lien extérieur sauf avec mon travail, le seul lien qui me tenait vers la vie.

Pour Shelley tout avait l'air d'aller au mieux, elle était devenue directrice manager pour une grande boîte bien connue de la côte Ouest. Aujourd'hui elle était en repos et pour se détendre après des mois de travail acharné, elle était venue à la plage en moto car c'était la seule chose avec les grandes montées en puissances de son bolide, qui lui donnait assez d'adrénaline pour évacuer son stress et ses angoisses.
Nous nous étions mises à discuter depuis un bon moment de nos vies respectives, mais aucune de nous deux n'avait abordé le sujet sur nos vies amoureuses.
Au bout d’un moment Shelley me proposa d'aller boire un café au bar de la plage.
Sachant que j’avais quartier libre jusqu'au soir j’acceptai sans me faire prier et puis j'avais envie de rester encore quelque temps avec elle, je ne voulais pas la quitter, j’avais envie de rester encore quelques temps auprès elle. Shelley avait réveillé certains de mes sens et sa présence m’excitait tout en m’emplissant d’une joie merveilleuse.

Nous, nous étions installées sur la terrasse face à la mer, moi j’avais pris un double café et Shelley un café crème.
Elle me fixait d'un regard profond qui avait tendance à vouloir explorer mon intérieur et elle finit par me demander de but en blanc si j'avais quelqu'un dans ma vie depuis notre séparation ? Je lui répondis que non et elle me demanda s'il m'arrivait de penser à elle de temps en temps.
D’un coup je sentis la colère me gagner, pourquoi me posait-elle cette question? Qu'est-ce que cela pouvait bien lui faire!
Après tout lorsqu’elle était partie deux ans plus tôt elle ne s'était pas inquiétée plus que ça de savoir dans quel état elle m'avait laissée! Et pourtant je parvenais à maîtriser ma révolte et lui répondais calmement qu'elle n'avait pas besoin de me poser la question.

Car c'était elle qui était partie et que si elle était restée, nous serions probablement toujours ensemble aujourd’hui.
A ma grande surprise je vis ses yeux s’embuer de larmes qui perlaient ses paupières. Je restai sans voix et ma colère disparut aussi vite qu’elle était venue. Shelley m'avoua qu'elle n'avait jamais eu d'autre femme dans sa vie au cours de ces deux dernières années.
Car c'était moi qu'elle avait toujours aimée et depuis notre rupture aucune femme ne m’avait remplacée dans son cœur.
Je restai sans voix, Shelley c'était pas possible, elle si belle, si désirable, si excitante, n'avait pas eu d'autres véritables aventures depuis notre rupture, je rêvais, j'allais me réveiller ! Je sentais ma tête qui bouillonnait, mon corps se tendait, mon sexe se réveillait, mon bas ventre me faisait mal, j'hésitais, qu'est-ce que je devais comprendre?

Devais-je m’en aller et l’oublier définitivement avant qu’elle ne me fasse souffrir une fois de plus ou rester et laisser voir comment allaient tourner les événements. Tout se bousculait dans ma tête, qu’est-ce qui m’arrivait? Je relevai la tête vers elle et son regard brûlait de cette envie que je lui connaissais tant ! Elle ne me laissa pas le temps de plus réfléchir qu’elle m'attrapa par les cheveux et pressa sa bouche contre la mienne. Elle m'embrassa à m'étouffer, cherchant ma langue elle la trouva, sa main glissa sous la table pour aller se nicher entre mes cuisses, elle se faisait de plus en plus pressante. Elle était vraiment en train de me faire perdre la tête. Lorsqu’elle me laissa enfin reprendre ma respiration, c’était pour appeler la serveuse, elle paya l'addition, me prit par la main et m'emmena directement à sa moto, ni l'une ni l'autre n'avions en tête la sécurité, mais nos sens étaient assoiffés, à fleur de peau d'un besoin ultime de sexe à rattraper.
Pour la première fois depuis longtemps je n’avais plus à réfléchir ni prendre de décision, je laissais Shelley prendre les choses en main. Elle m'emmena jusqu’à son appartement qui se trouvait sur la rive de la côte Ouest. nous n'avions plus que deux étages à passer.
Dans l'ascenseur elle m’avait collée au mur, m'embrassant à perdre haleine, ses mains étaient partout à la fois, son genou collé sur mon sexe provoquait une pression sur mon clitoris qui bandait de plus belle, je gémissais, frémissais, je tremblais, Shelley de plus en plus excitée avait commencé à déboutonner mon jeans. Quant à moi j'étais encore surprise par sa réaction qu’il me fallait faire un effort énorme pour ne pas défaillir.
Lorsque les portes de l'ascenseur s'ouvrirent, nous étions directement dans son appartement.
A ce moment-là mon excitation était à son point culminant, il fallait que je me calme tant j’avais envie d’elle. Je voulais lui faire l'amour, encore et encore, j'avais trop besoin de sentir son corps contre le mien, je voulais prendre le temps de la dévorer de mes caresses, on se déshabilla si vite, que nous fument basculées sur le sol, enlacées l'une à l'autre. Je sentais mes barrières fondre, tout se libérait en moi, je lui faisais faire un demi-tour sur elle-même, lui bloquant les bras au-dessus de la tête, je commençais à l'embrasser fiévreusement, explorant sa bouche avec ferveur, je passais un de mes genoux entre ses cuisses. Accentuant ma pression, c’était à son tour de pousser des gémissements d’impatience.
Je voulais qu'elle m'appartienne. Je voulais lui faire l'amour, je voulais sentir sa jouissance dans ma bouche, je désirais Shelley de plus en plus fort, mon cœur s’emballait, s’accélérait, son corps répondait au mien en se soulevant de plus en plus belle, elle me cherchait ! Je la voulais, je lui parcourais les seins avec le bout de ma langue, je jouais avec ses mamelons, les mordillant entre mes dents, je sentais les pointes se durcir. Avec ma langue je continuais de descendre, de plus en plus bas, une de mes mains avait libéré son poignet et descendait entre ses cuisses et de l'autre je jouais avec son petit bout de sein le faisant rouler entre mon pouce et mon index, elle se laissait aller à une danse de plus en plus rapide, ma langue atteignait son sexe et commença une balade affamée de va-et-vient, se cambrant sous les assauts de ma langue elle me demanda de la pénétrer afin de mettre un terme à son supplice. Elle voulait jouir mais moi, je ne le voulais pas encore, je voulais la faire languir, me venger de ces deux années d’abstinence. J’avais la domination de son désir entre mes doigts et du bout de ma langue. Je savais que si je continuais à la pénétrer, qu'elle finirait par avoir un orgasme et que celui-ci serait fort et intense. Pourtant je me sentais aussi excitée qu’elle si ce n’était plus, je sentais l’humidité se répandre entre mes cuisses et si je continuais ainsi ce serait moi qui finirais par jouir avent elle. C’est ainsi que je finis par céder à sa demande, la pénétrant de deux de mes doigts son corps ondoyait, je sentais ses muscles se contracter sur mes doigts. Elle écartait ses jambes m’invitant à entrer en elle sans aucune retenue, c’est ainsi que je plaçais ses jambes sur chacune de mes épaules et tout en la pénétrant, je caressais son clit du bout de ma langue, le titillant encore et encore jusqu’à ce que je sente son corps se tendre. Je savais qu’elle arrivait à l’apogée de son plaisir lorsque je la sentis être emportée par les tourments d’une jouissance endiablée, son corps était saccadé de soubresauts violents au même moment qu’elle se mit à crier mon prénom, je sentais son éjaculation inonder ma bouche, ressentant un plaisir immense, je me délectais de sa sève au goût salé. Emportée par le tourbillon provoqué par son orgasme, je ressentais en mon bas ventre un plaisir non dissimulé qui m'amena à mon tour à l’orée de la jouissance. Plus tard serrées l’une contre l’autre nous restions silencieuses lorsque Shelley me demanda ce qui allait arriver entre nous deux.
« Je ne sais pas Shelley ! Ce qui vient de se passer entre nous est une surprise, je ne m’attendais pas à ça. »
« Moi non plus ! Marine, mais ce dont je suis sûre, c’est que je tiens encore à toi ! Je n’ai jamais cessé de t’aimer, il y a deux ans j’ai commis une erreur mais je ne supportais plus de t’attendre, ne sachant jamais si j’allais te revoir ou pas ? J’avais peur Marine » Surprise par ce qu’elle me révélait, je me redressai sur un coude et la regardai droit dans les yeux.
« Pourquoi! Tu ne m’as rien dit ? Pourquoi as-tu préféré me quitter ? Je t’aimais Shelley ! Pour moi tu étais tout ce que j’avais de plus cher, lorsque tu es partie j’ai beaucoup souffert, la période qui s'en est suivie a été un véritable enfer et je ne veux pas revivre ça ! » Shelley se redressa à son tour et elle m’obligea à me rallonger sur le dos.
« Ferme les yeux, mon amour ! » Un peu nerveuse, j’obtempérais. Je sentais la douceur de ses caresses épouser chaque contour de mon visage. J’appréciais cette intimité qui suivait nos ébats, j’avais toujours aimé sentir le bout de ses doigts caresser ma peau.
J’ouvris un instant les yeux et me retrouvai plongée dans la profondeur de ses yeux verts, à cet instant je sentis les palpitations de mon cœur s’accélérer et ce que je ressentais était immense : j’étais toujours amoureuse d’elle, elle était la femme que j’aimais et ça j’en étais sûre.
Je portai une main sur son visage caressant sa joue, elle me la prit dans la sienne en inclinant sa tête, elle posa délicatement ses lèvres sur les miennes caressant du bout de sa langue le pourtour de ma bouche frissonnante, je gémissais doucement lorsqu’elle entra sa langue dans ma bouche, m’embrassant pendant de longues minutes, ce qui nous replongea à nouveau sur le chemin de l’amour.
Quelques heures plus tard, je devais reprendre mon service me relevant doucement pour ne pas réveiller Shelley, je me dirigeais doucement vers la salle de bain pour prendre une douche, j’étais en train de me savonner lorsque je sentis deux bras m’enlacer.
« Tu allais partir sans me réveiller ? » Laissant ma tête se reposer sur son épaule, je lui répondis que non et que je lui aurais laissé un mot avec mon numéro de téléphone.
« Je préfère m’être réveillée doucement » Elle caressait mes seins tout en les savonnant, je ne pouvais m’empêcher de ressentir de nouveaux picotements au sein même de mon clit.
« Je t’en prie, je n’ai plus beaucoup de temps et si tu continues, je vais être incapable de partir travailler ! »
«Ah ! Oui, c’est intéressant ça. » Me retournant, elle me faisait prendre appui sur le mur, pressant son genou contre mon sexe, mon corps répondit à son appel, j’exerçais moi-même la pression en dansant sur son genou. Alors qu’avec sa bouche elle prenait possession d’un de mes mamelons et le mordillait jusqu'à m’arracher des gémissements plaintifs. A ce rythme, il n’avait pas fallu longtemps pour que je sois emportée par un cri de jouissance. Incapable de finir de me laver Shelley l’avait fait pour moi.

J’étais en train de placer mon arme dans son étui lorsque je sentis le regard de Shelley, je me retournai vers elle, attendant de savoir ce qu’elle allait me dire.
Elle s’approcha de moi et passa ses bras autour de mes hanches avant de me parler.

« Tu sais, je regrette d'être partie, il y a deux ans, je viens de réaliser aujourd’hui combien je t’aimais. C’est vrai que ton métier me fait peur mais je suis prête à retenter le coup, j’ai besoin de toi ! Tu es la seule femme que j’aime et même si tu es flic, je ne veux pas recommencer la même erreur. Je dois accepter les risques autant que les bienfaits.
Reviens ici demain mon amour, tu pourrais apporter les croissants et je te ferais un très bon café et ensuite nous pourrions faire certaines choses que toi et moi avons toujours aimé faire ? » Je l’ai regardée dans les yeux tout en l’écoutant et je savais aussi que le lendemain matin je serais avec elle à prendre notre premier petit déjeuner ensemble depuis deux ans. Je l’avais dans la peau et je n’y changerais rien.
«D ‘accord mais il faut y aller doucement entre nous, je veux que cette fois-ci, tu sois bien sûre de toi car après il sera trop tard. Je ne te laisserais plus partir Shelley, je t’aime, je t’ai toujours aimée et je t’aimerais toujours, mais je ne veux plus souffrir» Sur ces mots, elle me prit entre ses bras et m’enlaça avec beaucoup de douceur et de tendresse juste avant que nous scellions notre amour d’un baiser des plus tendres que nous ayons vécus.

De Nadia Tazi.

Son blog : artathenalesbia.hautetfort.com

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