Gérardine
Dans un faubourg où s’illuminent
Les songes discrets, les fleurs…
J’ai visité une enchanteresse
Une dame au verbe clair et doux
Gérardine noble dame d’Espagne
Habite un manoir sis dans le comté
Elle promène sa solitude discrète
Les bois la nomment FEE LILAS
Le soir la voit souvent fois assise
Sur un banc près d’une église pauvre
Sa foi courtise les nantis elle convainc
Déjà ils s’empressent d’obtempérer
Jadis j’ai rencontré la FEE LILAS
Elle écrivit une ode et me l’offrit
Emue je conservai ce parchemin
A présent je le relis doctement.
Raymonde Verney