En
écoutant vos mélodies,
Tout mon être a été saisi!
En comprenant vos chansons,
J'ai découvert la poésie!
Bien des gens en on fait une maladie,
Choqués, qu'ils étaient par certaines
paroles,
Trop de vérité, peut-être
les affole?
Mais moi elles m'ont réchauffé
le coeur,
Elles ne me quittent pas!
Devant vous je me fais tout petit.
Vous vouliez faire un pays où l'amour
aurait été roi,
Car l'amour et l'amitié, pour vous faisaient
loi!
Bien triste je suis depuis que vous êtes
partis.
Énorme vide, que vous avez laissé
depuis votre trépas
Et sans vous la chanson n'est plus que mortelle
langueur!
J'attends encore des gens qui palabrent,
Sur le sens de vos chansons,
Mais, moi qui ai mauvaise réputation,
assis auprès de mon arbre,
Je regarde dans l'eau claire de la fontaine
Et j'y vois vos visages souriants et sans haines!
En partant de Sète, un beau matin,
traversant le plat pays qui n'est pas le mien,
J'ai fini par retrouver les sabots d'Hélène,
Qui traînaient sur les remparts de Varsovie
Et pour cela j'ai dû courir sans perdre
haleine,
Une bonne partie de ma vie!
Allez vient Jeff il me reste trois sous,
nous allons boire à leur bonté!
Ne regarde pas ces gens là, vient boire!
Eux n'ont rien compris à messieurs Brassens
et Brel.
Tant pis si nous sommes saouls!
Seul avec mon copain, d'abord! Je veux en parler!
Les autres n'ont rien à y voir,
Nous on aime leurs chansons, toujours bien réelles!
DELCAU Roinos |
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